RE2020 et canicules : comment la construction modulaire garantit le confort d’été
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Depuis le 1er janvier 2022, la Réglementation environnementale 2020 (RE2020) a succédé à la RT2012. Cette évolution marque un changement profond : il ne s’agit plus seulement de viser la performance énergétique, mais de prendre en compte l’impact carbone sur l’ensemble du cycle de vie des bâtiments, tout en garantissant un confort d’été accru face au réchauffement climatique.
Contrairement à ce qui s’est passé en 2012, aucune nouvelle réglementation n’est prévue pour « remplacer » la RE2020 à court terme. Elle suit une trajectoire progressive, avec des seuils renforcés en 2025, 2028 et 2031. Ce rythme, déjà inscrit dans les textes, laisse aux professionnels le temps de s’adapter… à condition d’anticiper.
Pour les constructions modulaires Procontain, cette évolution est une opportunité : ses atouts industriels et sa flexibilité en font un allié naturel pour atteindre ces objectifs.
Pour bien mesurer l’impact de la RE2020 sur vos projets, il est essentiel de comprendre à qui elle s’applique, comment elle se mesure et quelles particularités s’appliquent aux constructions modulaires.
La RE2020 s’applique déjà à la quasi-totalité des constructions neuves :
Pour rester clair, il suffit de retenir que la RE2020 se mesure à travers :
Les constructions temporaires et démontables bénéficient de règles spécifiques : exigences adaptées sur l’isolation, la ventilation ou l’éclairage, avec un objectif de performance proportionné à leur durée d’utilisation. Dans le modulaire, cela ouvre la voie à des solutions démontables et réemployables conformes, tout en limitant le surinvestissement.
La RE2020 n’est pas figée : elle monte en puissance par étapes. Chaque jalon impose des choix techniques plus exigeants, qu’il vaut mieux intégrer dès la conception pour éviter des ajustements coûteux.
Le palier 2025 marque un premier durcissement des seuils carbone pour le neuf. Cela se traduit par :
Pour les maîtres d’ouvrage, cela implique de disposer de données environnementales vérifiées dès la conception (FDES, PEP).
À partir de 2028, les seuils carbone se resserrent encore. Surtout, l’Europe impose la notion de bâtiment à émissions nulles (Zero Emission Building – ZEB) : pour le neuf public, cela signifie plus aucune émission de CO₂ liée à la consommation d’énergie sur site. Les réseaux de chaleur performants, les pompes à chaleur et l’intégration du photovoltaïque deviendront incontournables.
Le palier 2031 est le plus ambitieux : il exige une baisse cumulée de l’empreinte carbone de la construction pouvant atteindre 30 à 40 % par rapport aux seuils initiaux, selon la typologie du bâtiment. En parallèle, l’UE prévoit que tous les bâtiments neufs, publics comme privés, soient ZEB d’ici 2030, ce qui harmonisera les exigences.
La directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD) impose l’installation progressive de panneaux solaires en toiture :
à horizon 2027–2029 pour le neuf résidentiel et tertiaire selon les cas.
La RE2020 ne vit pas seule. Elle s’inscrit dans un ensemble plus large de textes nationaux et européens qui influencent directement la conception, la construction et l’exploitation des bâtiments.
Applicable aux bâtiments tertiaires existants de plus de 1 000 m², il impose de réduire les consommations énergétiques de :
Les consommations doivent être déclarées chaque année sur la plateforme OPERAT gérée par l’ADEME, sous peine de sanctions.
Deux dispositifs phares sont à retenir :
Outre l’objectif ZEB, l’EPBD introduit :
et un calendrier de sortie des énergies fossiles dans le bâtiment.
Face à un cadre réglementaire exigeant, les constructions modulaires Procontain offrent des solutions concrètes pour réduire l’empreinte carbone, améliorer la performance énergétique et faciliter le respect des obligations.
La préfabrication en usine permet de réduire les pertes de matériaux, de mieux tracer les données environnementales (FDES, PEP) et de faciliter le démontage et le réemploi des composants. Résultat : un Ic construction plus bas, et plus facile à justifier lors des contrôles.
La modularité favorise une conception compacte, limitant les déperditions. Les protections solaires intégrées, la gestion des apports internes et la ventilation optimisée permettent de répondre aux exigences DH, même lors des canicules.
Les modules peuvent intégrer dès la conception des systèmes sobres et performants : pompes à chaleur air/eau ou air/air, réseaux de chaleur urbains à forte part renouvelable, chauffe-eau thermodynamiques, photovoltaïque en toiture, pilotage intelligent.
L’ossature acier offre robustesse et durabilité, tandis que les éléments en bois stockent du carbone et améliorent le confort thermique. Cette combinaison permet d’atteindre des seuils carbone ambitieux sans renoncer aux performances structurelles.
Les bâtiments modulaires temporaires peuvent être démontés, déplacés et réutilisés : un atout majeur pour répondre à la RE2020 sur les constructions temporaires et aux obligations REP/PEMD.
La trajectoire est claire : moins d’énergie, moins de carbone, plus de confort, et ce jusqu’en 2031. La RE2020 n’est pas une réglementation figée : elle se durcit par étapes dans une logique européenne de neutralité carbone. Pour les acteurs du bâtiment, anticiper ces jalons est la meilleure manière d’éviter des adaptations coûteuses en cours de projet. La construction modulaire Procontain, par sa précision industrielle, sa flexibilité et sa capacité à intégrer des solutions bas-carbone dès la conception, se positionne comme un outil stratégique pour atteindre – et dépasser – ces objectifs. Des spécialistes comme ProContain accompagnent déjà maîtres d’ouvrage et concepteurs dans cette transition, du projet temporaire au bâtiment pérenne.
Oui, avec des exigences adaptées à leur durée d’usage et à leur mode constructif.
Oui, mais son usage est de plus en plus limité et sera difficilement compatible avec les seuils futurs.
Pas dans tous les cas aujourd’hui, mais la directive européenne prévoit une généralisation progressive.
Elles sont indispensables pour justifier le calcul des indicateurs carbone Ic construction et Ic énergie.
Non, mais d’autres textes comme le décret tertiaire et l’EPBD fixent des objectifs pour l’existant.
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